La conférence portera sur le concept d’infini dans les mathématiques chinoises en se concentrant sur le cas du volume de la pyramide qu’on comparera avec ce qu’on trouve chez Euclide. On abordera également l’assimilation des mathématiques occidentales en Chine, commencée par les travaux sur la géométrie, la trigonométrie et l’algèbre en début du XVIIe siècle et s’étendant plus largement depuis le milieu du XIXe siècle dans les domaines de l’analyse différentielle et intégrale comme par exemple par la traduction en chinois des Elements of analytical geometry and of the differential and integral calculus d’Elias Loomis (1859). Il s’avérera que même les mathématiques modernes ne sont jamais pures : elles dépendent étroitement de leur contexte culturel.
